Parfois, nous commençons des voyages extraordinaires sans nous en rendre compte et nous ne réalisons qu’après coup. C’est exactement ce qui est arrivé à Arnokovic, traducteur bénévole et géocacheur originaire du nord de la France, lorsqu’il a trouvé sa première cache avec une collègue de travail en 2009.

Depuis lors, il a trouvé plus de 50 000 caches et en a caché 168 lui-même, dont GC5552H (Eiffel Power, la géocache la plus favorisée à ce jour en France). Nous nous sommes entretenus avec Arnokovic en personne pour discuter de ses expériences en matière de géocaching, de ce que cela représente donner un coup de main en tant que traducteur bénévole et des différentes façons dont le géocaching a influencé sa vie.

Image reproduite avec l’aimable autorisation de unsplash.com.

Geocaching HQ: Quel est votre parcours en dehors du géocaching?

Arnokovic: Je suis français et j’ai 45 ans. Je vis à Paris mais je viens du nord de la France (près de Lille) où je suis né et où j’ai grandi. J’ai fait des études de commerce international et j’ai vécu un an en Finlande, qui est mon pays de cœur. J’adore voyager, découvrir de nouveaux pays, de nouvelles cultures. J’adore me balader et faire de la randonnée. Je prends des tonnes de photos et j’adore le street art également. J’ai fait du tennis pendant de nombreuses années et je suis toujours un grand passionné, et je fais également beaucoup de sport dès que je le peux (cross training).

HQ: Comment et quand avez-vous entendu parler de géocaching?

Arnokovic: J’ai entendu parler du geocaching pour la première fois en 2009. Une collègue de travail (Blinette) nous en parlait souvent et un jour elle m’a dit « tu devrais venir en faire avec moi un jour, je suis sûr que tu adorerais ! ». Et c’est ce que j’ai fait un jour à l’heure du déjeuner. C’était une multi. On s’est vraiment bien amusés et c’est d’ailleurs moi qui ai trouvé la boite. Je n’avais pas de compte à l’époque et le logbook a été signé « Nono le moldu » et ce n’est qu’un an plus tard que ma collègue a créé un compte pour moi, car je n’arrêtais pas de dire « oui oui, je vais le faire », mais je ne le faisais jamais. Ce que je ne savais pas, c’est qu’elle avait appuyé sur le bouton qui m’emmènerait dans une aventure incroyable qui – j’en suis sûr – a changé ma vie.

Image d’Arnokovic.

HQ: C’est quoi l’histoire de votre nom d’utilisateur?

Arnokovic: Mon prénom est Arnaud. En 2009 je jouais de manière intensive au tennis, avec des tournois et entrainements fréquents. Un soir lors d’un entrainement, mon coach m’a dit « t’es en feu ce soir, on dirait Djokovic (qui est encore numéro un mondial à ce jour d’ailleurs), je vais t’appeler Arnokovic ». Et c’est resté. Très naturellement j’ai choisi ce pseudo lorsque ma collègue a ouvert mon compte geocaching. C’était en septembre 2010, soit un an après ma première trouvaille, et je comptabilisais 9 caches depuis ma première trouvée lorsque mon compte a été créé.

HQ: Ce qui vous a inspiré à devenir traducteur bénévole?

Arnokovic: En fait j’ai été contacté par la communauté des bénévoles francophones du geocaching pour savoir si ça m’intéresserait de rejoindre le groupe des traducteurs bénévoles. C’était juste après un Mega GéoNord dans le Nord de la France en juillet 2016. Tout m’a bien été expliqué, le type de traductions, la fréquence, le temps que cela peut prendre, les avantages et les inconvénients ! Je n’ai pas trop hésité avant de répondre oui. Une fois que le groupe a approuvé ma venue, j’ai été présenté aux membres, aux outils de traduction et l’organisation autour des taches. Quelques jours plus tard, je réalisais mes premières traductions avec les sous-titres en français pour le GIFF 2016!

Je ne peux pas expliquer pourquoi mais au fond de moi je savais que c’était une bonne décision de devenir traducteur bénévole. C’était bon de savoir que je rejoignais cette communauté. J’ai ressenti beaucoup de fierté, bien que j’aie gardé cela assez secret pendant des années ! C’est aussi très gratifiant de se dire que grâce au temps que l’on dédie, tout une communauté qui ne parle pas anglais peut jouer le jeu, lire les nouvelles autour du jeu, etc.

Image de Carlixx.

HQ: Quelle est la meilleure approche pour créer une géocache?

Arnokovic: D’abord posez-vous la question: pourquoi je veux mettre une cache ici? Est-ce qu’il y a quelque chose à voir? Quelque chose à découvrir? Est-ce que l’endroit est sympa pour le final de ma mystery? Je pense qu’il est important de prendre le temps de créer sa cache, de s’assurer qu’elle sera plaisante à trouver, et que tous les joueurs prendront du plaisir à la trouver. Alors assurez-vous d’avoir trouvé le bon endroit, que vous pouvez y mettre une cache, que les joueurs aimeront la trouver. Demandez-vous aussi si les géocacheurs seront prêt à vous distribuer un point favori après avoir trouvé la cache? Il est aussi très important d’être en mesure de maintenir la cache quand c’est nécessaire et régulièrement.

HQ: Si quelqu’un qui lisait cela cherchait de l’inspiration, que ce soit pour cacher une cache de qualité ou pour devenir bénévole, quels conseils lui donneriez-vous?

Arnokovic: Faites les choses avec passion, gardez à l’esprit que c’est un formidable jeu et que cela reste un jeu et que la plus belle chose que vous pourrez y gagner ce sont les gens que vous rencontrerez. Il y a une communauté puissante derrière le jeu, alors mon conseil serait simplement de dire que si vous prenez du plaisir à jouer le jeu grâce aux caches que vous trouvez et qui sont posées par des propriétaires de caches, ou grâce au travail fait par un bénévole, alors faites en sorte d’apporter la même chose lorsque vous poserez une cache ou lorsque vous dédierez de votre temps en tant que bénévole. Pensez à toute la joie et le bonheur que vous apporterez à d’autres géocacheurs grâce à vous. C’est la plus belle des récompenses.

Image d’Arnokovic.

Nous adorons les histoires sur les propriétaires de caches locaux qui apportent une touche de créativité à leurs caches ! Faites-nous part de vos poseurs de caches préférés dans les commentaires ci-dessous !


Source: Geocaching

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